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mercredi 11 décembre 2013

Attractivité des quartiers du Plessis-Robinson

On peut à la lecture des prix de location et de vente des logements (déc 2013) avoir une idée de l'attractivité des différents quartiers du Plessis-Robinson :

Loyer au m2

Prix au m2


lundi 9 décembre 2013

Logement social au Plessis-Robinson : la CADA nous donne raison !

Depuis mai dernier Philippe Pemezec Maire de la ville du Plessis-Robinson prétextant une demande peu claire refusait de nous communiquer la liste des logements sociaux dont la ville est réservataire. 
Aujourd'hui la CADA (Commission d'Accès Aux Documents Administratifs) estimant quant à elle la demande claire et légitime, vient contredire dans son avis le refus opposé par P. Pemezec.




Ces documents viendront sans aucun doute sous réserve qu'ils soient effectivement communiqués, lever un peu l'opacité des pratiques de la ville en matière d'attribution des logements sociaux. 

A suivre ...



Scénario d'une demande de communication d'un document administratif :



vendredi 6 décembre 2013

Hommage à Nelson Mandela (1918-2013)

Premier président noir de l'Afrique du Sud, Prix Nobel de la Paix, "Madiba" a marqué le monde par son combat, sa personnalité et son charisme.


Brillant étudiant et militant politique


Le destin de Nelson Rolihlahla Mandela bascule alors qu’il n'a que 7 ans et qu’il est scolarisé pour la première fois. Premier enfant de la famille à entrer à l’école, il se révèle brillant et poursuit son parcours jusqu'à ses études de droit à Fort Hare. Sur les bancs de l’université, il rencontre Oliver Tambo qui deviendra un ami fidèle et un soutien précieux dans sa lutte.

A l’université, son esprit politique s'affine à la lecture de la doctrine pacifiste de Gandhi. Il devient membre du Conseil représentatif des étudiants et appelle au boycott du règlement. Il est expulsé en 1940 de la faculté après avoir participé à une grève des étudiants. Il quittera précipitamment le Transkei, sa région natale pour fuir, vers Johannesburg, un mariage forcé organisé par sa famille. Ayant terminé sa licence par correspondance, il entame un nouveau cycle de droit à l’université du Witwatersrand.


Nelson Mandela en 1950


Premier pas au Congrès National Africain


En 1944, Nelson Mandela rejoint le Congrès National Africain. Au sein de l’ANC, il adhère à la Ligue de jeunesse, menée par ses amis Oliver Tambo et Walter Sisulu qui appellent à la lutte contre la ségrégation raciale dont les lois tendent à s’étendre sur tout le territoire sud-africain.
Le Parti National, exclusivement afrikaner, arrive au pouvoir en 1948. L’Apartheid commence. Devant les multiples lois ségrégationnistes votées par le régime, Nelson Mandela redouble de ferveur dans son opposition au gouvernement. Il travaille alors dans un cabinet d’avocat qu’il crée avec quelques amis et dans lequel il reçoit les plus pauvres pour leur donner des conseils juridiques.




En raison de son activité politique militante, il est arrêté en 1956 avec 150 autres personnes pour acte de trahison. Il sera acquitté quatre ans plus tard, en 1961. Entre temps, le 21 mars 1960, le massacre de Shaperville durant lequel 79 personnes, dont plusieurs femmes et enfants, sont tués par des policiers, marque un tournant dans l’action politique de Nelson Mandela. Il arrête la lutte pacifique et fonde Umkhonto we Sizwe, un groupe qui prône la lutte armée contre le régime.

Emprisonné pendant 27 ans à Robben Island


Début 1962, il sort clandestinement d’Afrique du Sud pour se rendre en Ethiopie, puis en Algérie où il sera formé au combat. Après un bref passage par Londres, il rentre le 5 août. Quelques jours après, il est condamné à 5 ans de prison pour ses activités politiques. La même année, il épouse Winnie, sa deuxième femme, ferme militante politique elle aussi, qui le soutiendra pendant ses années de prison. Il est ensuite condamné à perpétuité, en 1964.

La liberté ne se marchande pas. Votre liberté et la mienne sont inséparables. Nelson Mandela


Nelson Mandela est emprisonné sur l’île de Robben Island pendant 25 ans. Sa captivité n’adoucira pas sa volonté politique et au fur et à mesure des années, sa personnalité dépasse les frontières de l’Afrique du Sud et recueille le soutien de la communauté internationale qui pousse le gouvernement à en finir avec l’Apartheid.


La rupture avec Frederik De Klerk

De Klerk arrive au pouvoir en 1989. C’est lui qui autorise la première libération de Nelson Mandela. Il quitte Robben Island pour rejoindre une résidence surveillée. En février 1990, Frederik de Klerk annonce, lors d’un discours au Parlement, sa libération définitive. Il décrète également la fin de l’interdiction de l’ANC et l'abolition de la dernière loi contre l’Apartheid en 1991. Nelson Mandela et Frederick De Klerk travaillent désormais ensemble pour reconstruire le pays. En 1993, le comité Nobel les choisit tous les deux pour partager le prix Nobel de la paix. Les évènements s’enchaînent très vite. En avril 1994, les premières élections démocratiques sont organisées, l’ANC l'emporte et Nelson Mandela devient le premier président noir d’Afrique du Sud. Frederik De Klerk et Thabo Mbeki se partagent la sous-présidence. L’Afrique du Sud est dirigée par un gouvernement d’union nationale avec la participation des Zoulous et du Parti National.

L’Afrique du Sud trouve sa place sur la scène internationale
Nelson Mandela révèle l’Afrique du Sud aux yeux du monde. Le pays retrouve sa place au niveau international et le président est souvent appelé par les pays voisins pour tenir un rôle de médiateur dans les conflits. Dans le pays, les Sud-Africains gardent toujours les cicatrices de nombreuses années d’Apartheid. Le président crée alors la commission « Vérité et Réconciliation » chargée de recueillir tous les témoignages de crimes et actes de violence commis par la police, le gouvernement et les mouvements de libération.



Thabo Mbeki reprend la présidence de l’ANC en 1997. Puis Mandela, alors âgé de 81 ans, quitte définitivement la politique. En 1999, Thabo Mbeki devient le nouveau président sud-africain.


Derniers combats


S’il met un terme à sa carrière politique en Afrique du Sud, il reste toujours une icône mondiale de la paix et la liberté. Il profite de sa retraite pour rédiger ses mémoires « Un long chemin vers la liberté » et se consacre à de nombreuses œuvres par le biais de sa fondation, notamment à la lutte contre le sida, un tabou dans la société sud-africaine. Le Sida, une maladie dont son fils Makghatho est mort.

Lors du centième anniversaire du parti qui l’a porté au pouvoir, Nelson Mandela est trop faible pour assister aux manifestations organisées à cette occasion. A 93 ans, l’indétrônable plus célèbre des Sud-Africains au monde assiste, en retrait et impuissant, aux difficultés que traverse son parti et à la crise qui affecte le pays.

L’Afrique du Sud est désormais un pays normal avec une inégalité sociale normale.
Nelson Mandela  n’est plus là mais l’Afrique du sud tourne. La justice et la réconciliation restent à jamais exemplaire.



Reportage: L'histoire de Nelson Mandela - Fr 2013


lundi 2 décembre 2013

Du racisme anti-blanc ...



Aamer Rahman (Bengali: আমার রহমান; born 17 October 1982) 
is an Australian stand-up comedian of Bangladeshi descent.



dimanche 1 décembre 2013

Voter, un devoir moral





Nous devons toutes et tous, jeunes et moins jeunes assumer quotidiennement notre devoir de citoyen. 
C'est notamment respecter les autres mais aussi se faire respecter.

Nous devons participer au  développement de notre société et autant que possible la faire évoluer dans le bon sens. 
Nous devons travailler à une société plus juste.

Pour cela il faut s'engager politiquement. Et cet engagement commence par l'inscription sur les listes électorales. Voter c'est posseder le pouvoir de sanctionner les politiques quand il font mal et les encourager quand il font bien.


Par ce vote nous leur donnons ou leur retirons le pouvoir de gérer notre quotidien. Aussi s'inscrire sur les listes électorales et voter le jour J deviennent un devoir politique, un devoir citoyen, un devoir moral. D'aucuns diront même qu'il s'agit d'un devoir religieux.

Il ne nous reste plus que quelques jours pour nous inscrire sur les listes électorales; après quoi il sera trop tard. Nous deviendrons alors des demi-citoyens. Les politiques pour la plupart ne nous considérerons pas faute de les avoir considéré en nous inscrivant sur les listes électorales et en leur montrant notre carte d'électeur. 

Il faut le savoir, tous les états-majors des partis politiques mais également les maires examinent avec une attention toute particulière les listes d'émargement et notent avec minutie ceux qui se déplacent et ceux qui ne se déplacent pas pour voter.

Enfin bon nombre de politiques sans oser le dire bien entendu rêvent vous voir vous abstenir de voter. Ne leur faites pas ce plaisir ! 

Les prochaines élections municipales auront lieu les 23 et 30 mars 2014. 


Les inscriptions sur les listes électorales ne sont plus possibles après le 31 décembre. Pour s'inscrire le plus simple est de se déplacer en mairie avec le formulaire d'inscription (téléchargeable ici), une pièce d'identité et un justificatif de domicile.

Plus de détails sur les modalités d'inscription ici.